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La Vengeance des Luthor

Summary:

Le 22 mars 2018 restera à jamais dans les mémoires, comme étant le jour ou Lena Luthor à été assassinée. Mais pour elle, c'est surtout le jour ou elle a perdu sa mère et son frère, au moment ou elle a pris sa première respiration.

Notes:

Donc... Cette fanfiction est un univers alternatif, qui se déroule quelques mois après la fin de la saison 4, mais avec diverses différences par rapport à la série originale. Déjà, Lex est bel et bien mort à Shelly Island, donc Lena n'a pas eu à le tuer, bien qu'elle y était préparée. Ensuite, globalement, oubliez les saisons 5 & 6, ainsi que la Crise. Ici, les personnages sont heureux, et vivent leur vie dans la joie, sous une certaine mesure. Globalement, c'est une histoire assez sombre, qui sera très graphique sur divers aspects, avec notamment des combats, des meurtres assez détaillés, des morts choquantes, etc... Bien sûr y'aura pas que ça, mais ça arrivera quand même pas mal. Y'aura aussi des scènes tristes, intenses en émotions, et des rencontres assez bouleversante. Cette violence est justifié par le titre, vu que cette histoire se base sur une vengeance. Le premier chapitre est surtout une sorte de prologue, d'où le fait qu'il soit "expédié", l'histoire ne commencera réellement qu'à partir du chapitre 2.

Sur ce, bonne lecture.

Chapter 1: Drame

Chapter Text

La lumière tamisée du bureau se reflétait sur les vitres immenses de L-Corp, projetant des ombres longues sur les murs impeccables. Lena Luthor, comme à son habitude, était assise à son bureau, entrain de travailler. Les aiguilles de l'horloge dépassaient depuis longtemps vingt heures, mais Lena était absorbée dans son travail.

La PDG, était vêtue d'une robe de maternité sombre et parfaitement taillée, qui épousait parfaitement son ventre rond, était penchée sur son bureau, ses mains tapotait sur son clavier. Elle était tellement concentrée qu'elle n'avait pas vu le temps passer.

Elle sentit une nouvelle vague de tension traverser son ventre. Elle inspira profondément, raidissant légèrement les épaules, mais ses yeux restèrent fixés sur le rapport devant elle. La future mère serra les dents, balayant la douleur en se concentrant sur son travail. Il lui restait tant à faire, avant son congé maternité, qu'elle n'avait pas du tout envie de prendre. Les contrats avec les nouveaux partenaires, les vérifications de sécurité du dernier prototype du générateur d'énergie propre...

Une nouvelle tension se fit sentir, forçant cette fois la brune à poser sa main sur son ventre, frottant doucement sa bosse. Elle avait des contractions de Braxton Hicks depuis quelques jours. Des contractions faible, mais bien présente.

Les minutes passèrent, les secondes s'étirant dans le silence oppressant du bureau. Les feuilles de papier se succédaient sous sa plume, tandis que son tableau Excel se remplissait. Malgré cela, les contractions, elles, continuaient, sans que Lena ne réalisent à quel point elles étaient fréquentes.

Puis, sans avertissement, une douleur bien plus vive déchira son ventre. Lena lâcha un souffle court et haché, surprise par l'intensité de la contraction. Elle reposa son stylo, ferma brièvement les yeux, mais la contraction ne s'atténuait pas. Son dos se crispa, irradiant jusque dans ses reins.

Elle serra l'accoudoir de son fauteuil d'une main, l'autre venant instinctivement soutenir son ventre tendu sous la robe. Un grondement sourd lui échappa entre les dents, et elle se pencha légèrement en avant, son front presque touchant le bord du bureau.

La contraction se calma enfin, la laissant haletante. Lena ouvrit les yeux, ses pupilles brillantes d'un éclat d'inquiétude qu'elle refusa de laisser s'installer. Elle s'obligea à se redresser, inspira profondément et, avec une lenteur méthodique, tenta de se lever.

Ses jambes cédèrent aussitôt sous elle. Lena retomba lourdement dans son fauteuil, ses deux mains agrippant les accoudoirs cette fois, ses doigts blanchis par la pression. Le constat s'imposa de lui-même, et elle ne pouvait rien y faire.

Elle était en travail. Pourtant, sa gynéco lui avait expliquer que des contractions n'étaient pas un signe que l'accouchement débutait, et lui avait assurer que certaines femmes pouvaient ressentir de fausses contractions plus d'un mois avant l'accouchement. Mon cul, pensa-t-elle, en la maudissant.

Soudain, une nouvelle contraction, plus brutale, plus sauvage, lui arracha un cri strident, un hurlement viscéral qui résonna contre les murs vides de son bureau. C'était comme si son corps voulait lui hurler la vérité. Lena se plia en deux, ses bras entourant son ventre rond dans un réflexe protecteur et impuissant. Ses doigts crispés sur l'accoudoir glissèrent légèrement sous la force de la douleur.

Tremblante, le souffle court et rauque, elle tendit la main vers son téléphone posé sur le bureau, juste à portée de doigts. Chaque mouvement lui coûtait une énergie démesurée, mais elle parvint à l'attraper, le serra désespérément. Ses doigts cherchaient à débloquer l'écran, à appeler une ambulance. Mais une autre contraction la frappa alors qu'elle glissait son doigt sur le pavé tactile, composant le 911. Un nouveau spasme la fit sursauter, et le téléphone échappa de ses mains moites, tombant au sol dans un bruit sourd.

Lena poussa un gémissement rauque, fixant le téléphone hors de portée. Elle se mordit la lèvre, tentant de lutter contre la panique qui montait en elle. Elle savait qu'elle était seule, à cette heure, tout le personnel avait quitté L-Corp depuis longtemps, et étaient rentrés chez eux, auprès de leur familles. Personne ne viendrait. Personne ne l'aiderait. Elle était seule, et elle était en train d'accoucher.

Très vite, trop vite, a peine 3 minutes après sa tentative d'appeler une ambulance, les contractions reprirent, implacables, rapprochées, dévastatrices. Il n'y avait plus d'intervalle de répit, ou si peu. Lena comprit, douloureusement, terriblement, qu'elle n'atteindrait jamais l'hôpital. La douleur, féroce, omniprésente, la clouait sur place.

À chaque nouvelle contraction, elle se courba instinctivement, son dos se pliant sous l'effort et la souffrance. Une main enserrait son ventre tendu, l'autre agrippait fébrilement l'accoudoir de son fauteuil, ses jointures blanchies par la pression. Elle haletait, ses lèvres tremblantes émettant des sons incohérents entre chaque vague de douleur.

Puis, sans prévenir, les contractions prirent une intensité décuplée, qui la firent suffoquer. Ses larmes jaillirent, incontrôlables, roulant sur ses joues pâles. Lena ne pouvait plus lutter, ne pouvait plus contenir ni sa douleur, ni son épuisement. Des larmes coulèrent doucement de ses yeux, tant la douleur dans son ventre était intense. Elle pleurait à chaque nouvelle contraction, des sanglots silencieux mêlés à des respirations hachées.

Dans un éclat humide, elle sentit soudain un liquide chaud couler entre ses jambes. Ses yeux s'écarquillèrent de stupeur et d'effroi. Le temps semblait s'étirer, chaque seconde devenant une éternité alors que son corps l'entraînait, qu'elle le veuille ou non, vers l'inéluctable, alors qu'elle réalisait qu'elle venait de perdre les eaux.

À peine sa poche des eaux rompue, la pire contraction de sa vie la frappa, aussi fort qu'un train. En même temps, une sensation brutale, insidieuse, s'installa en Lena. Quelque chose de différent, de plus profond. Ce n'était plus simplement la douleur, c'était une pression, une force puissante et inarrêtable qui s'accumulait dans son utérus, s'enroulant autour de ses entrailles, s'appuyant contre son col.

A cet instant, son instinct lui dit que son col était complètement ouvert, que son corps était prêt. Elle le devinait facilement, à cause de cette pression qui descendait lentement, inexorablement, lourdement, le long de son bassin. Chaque millimètre était une torture lente, intense, étirant et écartant chaque fibre de son être.

Son corps tout entier semblait exiger quelque chose. Un besoin irrépressible, envahissant, gigantesque, prit racine dans ses entrailles, grandissant à chaque battement de son cœur. Elle devait pousser. Tout son être hurlait ce besoin, encore et encore, mais la peur, glacée et paralysante, la fit résister un instant.

Quelques secondes où elle trembla, haleta, lutta contre son propre instinct. Mais la pression était trop forte, trop impérieuse. Lena céda. D'un geste précipité, elle glissa ses doigts sous sa longue robe de maternité, qui s'arrêtait en dessous de ses cuisses, attrapa le tissu fin de sa culotte, trempée à cause du liquide amniotique, et d'un mouvement brusque, maladroit, la fit glisser le long de ses jambes tremblantes, la faisant tomber à ses chevilles, oubliée.

Le souffle court, elle rassembla ses dernières forces, ses muscles hurlant de protestation, et réussit à se dresser sur ses jambes fragiles, presque au bord de l'effondrement. Elle se pencha en avant, agrippant de ses deux mains le bord de son bureau, ses jointures blanchissant sous l'effort. La pression insupportable dans son bassin monta d'au moins 3 cran.

Cependant, Lena résiste. Elle lutte, serrant les dents. Elle ferma les yeux pour tenter de repousser ce besoin. Elle n'est pas prête. Non. Elle ne se sentait pas prête. Elle avait peur. Peur que ce soit trop tôt. Peur que ce soit trop dangereux. Peur de ce qu'elle va vivre. Peur de devenir mère.

La pression devint si forte qu'un hurlement primal, guttural, jaillit de sa gorge sans qu'elle puisse le retenir. Ses cordes vocales vibrèrent sous l'effort, son cri déchirant le silence du bureau, se réverbérant contre les murs dans un écho fantomatique, alors qu'elle donna sa première poussée. Son corps tout entier se tendit. Elle sentait chaque muscle, chaque fibre de son être se contracter, travailler sans pitié pour expulser ce qui devait sortir.

Loin de se calmer, le besoin de pousser grandit encore plus, monstrueux, insatiable. Ses jambes tremblaient, ses pieds glissaient légèrement sur le sol, mais elle n'en avait rien à faire. Le beoin vital de pousser remplaçait tout. Elle poussa à nouveau, sans ménagement, sans retenue, chaque poussée arrachant de nouveaux cris, rauques, pleins de douleur et de rage.Elle s'aggripait désespérément au bureau, ses bras raides et tendus, alors qu'elle envoyait enchaînait les poussées, chaque contraction forçant son corps à obéir. Le temps perdit toute signification. Son monde se réduisait à ce besoin viscéral, ce combat primal entre son corps et la naissance.

Finalement, après un long moment, alors que ses forces semblaient sur le point de la trahir, Lena sentit une brûlure intense dans son sexe. Elle sentait une grosse masse s'accumuler derrière ses lèvres vaginales. Elle le sentait. Son premier bébé allait enfin courroner. La brune réussit à prendre une inspiration, avant de concentrer autant de forces que possible dans une nouvelle poussée, donnant tout ce qu'elle pouvait donner.

La grosse poussée permit au bébé de descendre davantage, ouvrant davantage le sexe brûlant de sa mère. Une poussée supplémentaire plus tard, la tête avait atteint une couronne complète, la faisant gémir d'une voix étranglée. Elle serra les dents, se cambra encore, et dans un dernier effort, une dernière poussée qui rassembla toutes ses forces, sentit la tête du premier bébé glisser enfin hors de sa féminité, l'écartant jusqu'à l'extrême, pour au final s'arrêter.

La douleur recula un instant, laissant un vide fragile dans lequel Lena, haletante et tremblante, trouva un bref répit. La tête de l'enfant pendait entre ses jambes tremblante, tandis que les deux attendaient la prochaine contraction.

Soudain, un bruit de verre brisé, ni fort ni faible, retentit, tandis qu'une pluie d'éclats minuscules se déclencha. A la même seconde, le corps de Lena se raidit, tendu, comme pétrifié par une force implacable qui semblait défier l'entendement. Elle sentit à peine une douleur sourde irradia sa tête, au niveau de sa tempe gauche.

Une partie de son crâne droit explosa alors à l'intérieur de sa tête, projetant dans l'air de minces éclats osseux, qui dansaient, grotesques et désarticulés, sous l'effet de la violence du choc. Tout s'était passé en un instant. La partie droite de son crâne éclata en un point précis. L'os temporal fut transpercé, sa boîte crânienne explosant sous sa chair, qui fût en légèrement déchiqueté de l'intérieur. L'hémisphère droit du cerveau fût pulvérisé, en une fraction de seconde.

Le sang qui jaillit de son crâne comme un mini geyser, éclaboussa tout autour d'elle : il souilla son bureau impeccable, maculant ses papiers soigneusement organisés, son écran encore allumé de son ordinateur ne fût pas épargné. Du sang, du liquide céphalorachidien, dans lesquels baignaient de minuscules fragments d'os, étincelants et macabres, coulaient de son crâne meurtri. Elle n'avait sentit aucune douleur. Elle n'en n'eut pas le temps. Pas de conscience. Pas de pensée, a part ce de donner une ultime poussée, qui ne dura que quelques milisecondes, faisant en partie sortir les épaules du bébé.

Plus aucun son ne s'échappa de ses lèvres désormais closes, son corps rendait le silence dans une quiétude macabre et absolue. Sa peau, aussi livide qu'une toile blanchie par le vent, se transforma en une membrane froide et figée, tandis que ses yeux restèrent ouverts, fixant dans le vide, perdant peu à peu toute couleur, comme dépouillés de leur âme.

Alors que l'inexorable fatalité poursuivait son œuvre, son corps tout entier, encore debout pendant un dixième de seconde, se mit à basculer, glissant dans une lente et inexorable descente vers le sol. Dans sa chute, son corps semblant à la fois vide et étrangement remplie d'une énergie obscure et résiduelle.

Elle s'écrasa lourdement contre le rebord du bureau. Son ventre fut en partie écrasé entre le bois massif et son propre poids. Le choc déclencha une contraction, un réflexe de tous les muscles pelviens qui avaient étés stimulés lors de l'accouchement, un spasme nerveux incontrôlé. Les jambes de Lena se replièrent sous elle tandis que son torse s'affaissait, sa tête heurtant brutalement le bois, laissant une traînée de sang et de matière cérébrale.

Le bébé, à moitié engagé hors du vagin de Lena, fut doucement expulsée par le spasme, suffisamment fort pour achever ce que Lena n'avait pas pu faire. Ce long spasme musculaire de l'utérus, combiné à la pression du poids maternel sur le bassin força la naissance. Les épaules passèrent, puis le torse, les hanches, les jambes.

Le nourrisson glissa hors du corps de sa mère. son petit corps rouge, gluant glissant le long de la cuisse immobile de Lena, atterrissant sur le sol dans un bruit mou. Le bébé ne pleura pas. Lena ne bougea pas. Les deux étaient encore reliés entre eux, grâce au cordon ombilical.

L'enfant pris une inspiration. Son thorax miniature se soulevait à un rythme irrégulier. Un petit cri rauque s'échappa de sa gorge. Elle remua faiblement, recroquevillée, les yeux mi-clos, couverte de sang, de vernix.

Au même moment, dans le corps de Lena, le deuxième bébé, lui, était coincé dans le canal de naissance. Le spasme qui avait poussé son ainé dans le monde n'avait pas été assez fort pour eux deux. Il n'avait pas eu le temps de s'engager pleinement, pas assez profondément dans le canal pour pouvoir sortir aussi.

Le placenta, brutalement privé d'oxygène, se décollait lentement. Le sang ne circulait plus. Son rythme cardiaque chuta rapidement. Il bougea une fois, très faiblement. Son cordon se contractait. Quelques mouvements nerveux agitaient encore ses membres, réflexes primitifs. 
Puis... plus rien.

Sur le sol du bureau, le 1er bébé respirait toujours. Son petit corps tremblait légèrement, exposé à l'air froid du bureau, toujours lié par un cordon ombilical inerte à une mère morte. Un cri faible, isolé, déchira le silence, alors que le bébé poussait ses premiers pleurs, seul.

Personne ne vint. Personne ne l'entendit, à cause du fait qu'il n'y avait plus personne pour l'entendre.

Plusieurs heures plus tard, alors que le soleil se levait à peine, une brume légère flottait encore dans l'air, le corps de Lena fut découvert. À 7h30, Jess, l'assistante de Lena, arriva comme chaque matin, réglée comme une horloge, une demi-heure avant l'arrivée habituelle de sa patronne.

Elle se dirigea vers le bureau de cette dernière, son regard attrapé par la lueur s'échappant sous la porte, une lumière qui paraissait étrange à cette heure matinale. Intriguée, elle s'approcha d'un pas léger, pensant que Lena avait dû passer la nuit dans son bureau, comme elle le faisait parfois pour finir des dossiers urgents.

Prête à gentiment sermoner sa patronne concernant son étant, et son congé maternité qu'elle devait prendre, elle ouvrit la porte, sans imaginer une seule seconde ce qu'elle trouverais. A peine eut-elle le temps d'ouvrir la bouche pour s'adresser à elle, qu'elle poussa un hurlement, devant le spectacle qui s'offrait à elle.

Les yeux écarquillés de terreur, Jess poussa plusieurs hurlements d'effroi, incontrôlables, comme un cri de désespoir qui déchirait l'air autour d'elle, avant de finalement reprendre un semblant de calme, son regard figé sur ce qu'elle avait vu en entrant. Lena était là, allongée sur le sol, gisant dans une mare de sang. Elle pouvait voir sa tête et son buste, le reste étant caché par son bureau. Prenant une grande inspiration, s'efforçant de reprendre son sang-froid, elle appela la police.

La scène suggérait clairement un assassinat. Le trou dans la fenêtre correspondait à un tir de sniper. Pour le médecin légiste, il était clair que la mort de Lena avait été rapide, nette. L'autopsie révéla que la balle qui l'avait frappée en pleine tête, était un gros calibre, conçue pour faire des dégats brutaux. Elle révéla aussi qu'elle était en train d'accoucher au moment où elle avait été tuée. Le légiste à extrait l'enfant de son utérus bébé par césarienne, un petit garçon. Une vie qui n'à pût aboutir...

Ainsi, la lignée des Luthor, représentée alors par Lena et son fils mort né, s'éteignit. L'annonce publique décrivit l'assassinat de Lena, ce qui réjouit tout ceux qui souffraient encore des trop nombreux crimes de Lex Luthor.

Loin de tout cela, dans une pièce sombre, un coin tranquille où la lumière était tamisée par des rideaux épais, alors que la nouvelle se répendait comme une trainée de poudre ) travers le monde, une femme aux cheveux bruns, longs et raides, berçait tendrement un nourrisson dans ses bras, qui dormait paisiblement...