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Inktober 2024

Summary:

Chaque jour, un nouveau thème, chaque jour, une tranche de vie.

Notes:

Allez, on retourne sur ce fandom que j'ai abandonné depuis quelques années !

 

Peu importe si je me plie à l'exercice depuis des années, peu importe si j'ai déjà écrit ou posté auparavant, le premier thème est souvent la première crêpe. Peu mieux faire xD

 

Pour l'occasion, j'ai sorti mon exemplaire du Hobbit de ma pile à lire ! (Pour une raison que j'ignore, lors de mes deux précédentes lectures, j'étais incapable de me souvenir de l'histoire au-delà des Trolls…)

 

Disclaimer : l'univers du Hobbit appartient à Tolkien.

 

Bonne lecture !

Chapter 1: Sac à dos

Chapter Text

Prompts français pour Inktober 2024

 

Les hobbits étaient bons pour l'organisation.

Donnez-leur carte blanche pour la moindre festivité et ils vous émerveilleront par leur ingéniosité.

Mais voilà, ils restaient un peuple indolent ayant besoin de prendre son temps et le savourant pleinement. Ils étaient donc assez mauvais pour s'organiser dans l'urgence ou pour se presser. C'était d'ailleurs très mal vu comme attitude, seuls les enfants pouvaient se permettre de courir partout et d'être impatients.

Alors, lorsque Gandalf et ses nains firent irruption dans le quotidien net et bien rangé de Bilbo, celui-ci accueillit ce désordre avec beaucoup d'appréhension, surtout quand ils partirent le lendemain en laissant son habitation vide et sale, le forçant à s'atteler à la vaisselle avant même son deuxième petit-déjeuner !

Mais ils étaient partis, il avait donc tout le temps du monde pour faire briller ses cuivres !

C'était sans compter sur le retour de Gandalf qui, non content de troubler son repas, le pressa pour qu'il lise la lettre laissée par sa compagnie de nains et l'exhorta à partir, refusant de le laisser terminer la moindre phrase et balayant ses interrogations sans la moindre considération.

Bilbo avait tout juste eu le temps de jeter quelques affaires en vrac dans sa sacoche préférée, incapable de juger de leur pertinence, bien que le sorcier l'ait parfois empêché d'empaqueter ses choix les plus ridicules.

Et ce fut ainsi qu'il se trouva sur la voie de sa première et unique aventure sans sa canne, son argent, un mouchoir de poche ou simplement son chapeau !

Malgré tous ses efforts et son éducation, il ne put s'empêcher de fusiller du regard Gandalf qui était la raison principale de son dénuement actuel, ni fixer du regard les lourds bagages bien remplis des nains qui, eux, avaient eu tout le temps du monde pour les boucler.

Si les hobbits n'étaient pas bons pour réagir sous la pression, ils avaient par contre très bonne mémoire. Et la rancœur tenace.

Chapter 2: Découvrir

Notes:

Pour le thème du jour, j'aurais pu choisir n'importe quoi, mais j'avais envie qu'il y ait au moins un texte avec Frodon (rappel : je n'établis aucun plan d'avance, je décide le jour-même), une petite scène pleine de chaleur familiale, parce qu'ils le méritent tous les deux (´▽`ʃ ƪ)

Ah et, oui. C'est Bilbo et Frodon, navré pour vous. J'ai grandi avec la précédente traduction, et comme je m'y suis mise tard pour le Hobbit, la nouvelle traduction est passée sans problème, autant vous dire que je risque peut-être de les mélanger, d'avance toutes mes excuses !

Bonne lecture !

Chapter Text

Oncle Bilbo passait de longues heures penché sur son écritoire, sa plume grattant le papier dans un petit son dont la régularité ne tenait qu'à son inspiration.

Il n'était pas rare que Frodon se faufila dans son dos, poussant la porte de son bureau qui n'était jamais fermée, se glissant sans bruit dans la pièce débordant de livres entassés, de feuilles de brouillon roulées en boule, de tasses vides ou remplies de thé froid, des assiettes pleine de miettes de gâteaux…

C'était la seule pièce à ce niveau de désordre, c'était très amusant de s'y promener ! Espionner son oncle l'était tout autant, alors qu'il marmonnait des phrases sans contexte, que ce soit pour vérifier comment résonnait une phrase ou parce qu'il débattait avec lui-même sur la chronologie des faits.

Son comportement était à des lieues de celui des autres hobbits, ce qui était passionnant à observer mais aussi très amusant, pour le garçonnet qu'il était.

Parfois, il s'asseyait simplement dans l'ouverture de la porte, l'observant avec émerveillement.

Mais celui-ci n'était rien, comparé à quand il parvenait à s'introduire, seul, à sauter sur la chaise et à se pencher sur les pages couvertes de l'écriture soignée et régulière d'oncle Bilbo, la déchiffrant avec plus ou moins de facilité.

Transporté par l'union de son imagination et le récit, Frodon se fait bien souvent surprendre par son tuteur. Il ne le grondait jamais à ce moment-là, lui froissant les boucles d'une main avec un petit sourire amusé.

— Ça te plaît ? Lui demandait-il toujours.

— Je veux lire la suite ! Répondait-il inévitablement. Que se passe-t-il, après ?

— Tu le sauras bientôt.

Et c'était sur cette promesse qu'ils quittaient le bureau pour retourner à leurs petites vies.

Chapter 3: Bottes

Notes:

Journée plus occupée que prévue, surtout que j'ai repris la lecture, et que je voulais avancer un peu, avant de rédiger le thème.

Et voilà !

Je sais que les pieds des hobbits sont sensés être résistants, mais un caillou acéré peut vite arriver…

Bonne lecture !

Chapter Text

La première fois que Bilbo en aperçut, ce fut sans doute à l'occasion des fêtes organisées par le vieux Touc, la veille de la Mi-Été.

Ce fut là l'occasion de nombreuses découvertes, tel l'art des feux d'artifices de Gandalf ou ses contes si effrayants et si merveilleux à la fois qui faisaient battre plus vite le cœur de tous les Touc présents.

Mais il y avait aussi ses bottes.

Jamais, d'aussi loin que remontait sa mémoire de petit hobbit, n'avait-il vu pareille chose ! Et, s'il s'était donné pour mission d'en apprendre plus sur ces étranges choses, au point d'occulter toutes les festivités, personne n'avait à le savoir, pas plus cette étrange personne si grande, si grande, ni ses parents qui l'attrapèrent plus d'une fois alors qu'il était sur le chemin de la plus grande aventure de sa vie !

Hélas, jamais il ne parvint à ses fins et il fut couché, frustré et bougon.


Ils pataugeaient dans la boue et sous la pluie depuis ce qui lui paraissait être des jours.

Les chants et les conversations légères avaient fondu sous l'effet de l'humidité et chacun tremblait sous sa cape trop fine, menant les poneys fatigués à travers des chemins étroits et boueux.

Ils avaient mis pied à terre quand il parut évident qu'il fallait alléger la charge de leur monture s'ils voulaient encore pouvoir compter sur elles ensuite.

Si les nains n'éprouvaient qu'un inconfort relatif dans la situation actuelle, il en était autrement pour leur cambrioleur qui n'était pas doté de leur résistance ni de leur endurance, malgré ses nombreuses promenades à travers la Comté.

Quand ils purent enfin se poser, Bilbo s'occupa en priorité de ses pauvres pieds meurtris, tentant de démêler les poils humides de ses doigts engourdis, de retirer la boue maculant la peau froide.

Pour la première fois, il jeta un regard envieux en direction des bottes épaisses des nains alors qu'il essuyait un filet de sang.

Chapter 4: Exotique

Notes:

J'ai découvert le tag "Différence Culturelle" (AO3) à travers le fandom Hobbit, et c'était une très bonne découverte, j'aime beaucoup trop le lore, en général, et j'en avais donc pour mon argent (ノ◕ヮ◕)ノ*:・゚✧

Par contre, ne vous attendez rien de ma part ^^'

Rappel : Bilbo a cinquante ans, les hobbits sont considérés comme adulte à trente ans. De ce que j'ai trouvé sur Internet, les nains le sont à cinquante ans. Kili serait le plus jeune de la Compagnie (hors Bilbo) et aurait 77 ans. (Ori ne serait pas considéré comme le plus jeune et son année de naissance est inconnue)

Bonne lecture !

Chapter Text

La compagnie de Thorin avait été assez surprise quand ils arrivèrent à la Comté.

Tout était si vert, si doux, si rond, si lumineux…

Avec un peu plus d'arbres, ils se seraient cru chez ces satanés Elfes, tiens !

Ils étaient arrivés en plusieurs groupes, se rejoignant à l'intérieur du smial à la porte verte sur laquelle le signe promis avait été gravé.

Là encore, s'y déplacer avait été étrange, si loin de l'architecture naine, toute en pierre et anguleuse, mais aussi la hauteur sous plafond.

Voir Gandalf tout plié et observant chaque lustre et décoration comme s'ils allaient l'attaquer à la seconde où ils quitteraient son champ de vision, était assez distrayant.

Ils prirent plus sérieusement conscience de leurs différences une fois sur la route, face aux restrictions alimentaires et aux nuits à la belle étoile.

Ils pouvaient lui reconnaître une certaine retenue, à ne pas exprimer constamment inconfort et déplaisir, ni les noyer de questions, mais il leur était facile de voir quand ces pensées traversaient sa caboche, à ses épaules se resserrant ou à la légère lueur dans ses yeux.

Son ignorance de la plus élémentaire défense les abasourdissait régulièrement, alors qu'ils se trouvaient à lui expliquer comment se battre.

Kili et Fili étaient les plus jeunes d'entre eux, les rares à ne jamais avoir connu la Montagne Solitaire, et ils étaient aussi aguerris que n'importe lequel des nains de leur âge !

Quel étrange petit bonhomme que cet hobbit, si naïf et ignorant des choses de ce monde !

Au début, c'était énervant d'avoir à composer avec lui car il fallait tout lui expliquer.

Puis, une tendresse étrange se développa en son encontre après que Bilbo eut laissé échapper son âge.

Cinquante ans !

Mais s'il était considéré comme adulte depuis trente années, il était tellement plus jeune que Kili, qui restait encore un chien fou, un grand gamin.

Cinquante ans !

Il était à peine un nain adulte pour eux.

Chapter 5: Jumelles

Notes:

Bon bah, vous savez à chaque fois où j'en suis dans ma lecture ^^'

Le terme d'origine est "binoculars" qui peut aussi bien désigner les jumelles que la vision binoculaire, qu'on retrouve chez les oiseaux de proie. Tels les aigles x) (bon, rêvez pas, j'y ai pensé en cours de route)

Bonne lecture !

Chapter Text

Les aigles étaient les vrais maîtres du ciel. Et des Montagnes de Brumes.

Ils régnaient sur leur territoire, tournoyant en gigantesques ombres menaçantes, rivant leurs regards perçants sur le spectacle de la vie se déroulant ci-bas.

Rien ni personne ne pourrait leur échapper. Ils voyaient tout, ils observaient tout, ils savaient tout.

Si la flamme de l'ambition les avait autant brûlé qu'elle l'avait fait auprès des hommes, ils auraient pu étendre leur territoire sur tout Endor.

Mais ils étaient bien trop sages pour se laisser aller à pareille sottise, se contentant de leur territoire actuel, surveillant les gobelins, les Wargs et les hommes du Sud, intervenant le moins possible.

Ils n'étaient ni des gardiens, ni des défenseurs, ce n'était pas à eux d'intervenir pour anéantir les uns ou effrayer les autres.

Bien sûr, ils prélevaient leur juste part des moutons à l'élevage toujours plus fournis des nouvelles colonies des hommes, risquant la pluie de leurs affreuses flèches pour varier leurs repas des lapins et lièvres ordinaires.

La menace restait réelle et, tout aussi conscient et clairvoyant qu'ils étaient, ils restaient démunis face à leurs arcs et leurs flèches, particulièrement lorsque ces dernières se fichaient dans leurs ailes, leurs grandes fiertés.

Ils avaient manqués de pleurer leur Seigneur lorsque celui-ci fut la cible d'une d'elles, persuadés qu'il se trouvait condamné de la pire manière qui soit.

L'agonie était toujours plus longue que la mort.

Mais, heureusement pour eux, le sorcier Gandalf avait décidé de voyager dans les montagnes ce jour-là, et il était clairement disposé à sauver le Seigneur des Aigles d'un si funeste destin.

Alors, quand il fut reconnu à la cime d'un pin, ils n'eurent pas à réfléchir plus avant de lui porter secours, à leur tour.

Chapter 6: Trek

Notes:

J'ai finalement laissé le thème en VO, car plusieurs traductions sont possibles. "Trek", c'est aussi bien "randonnée" que "périple" ou "marche".

C'est incroyable à quel point ils sont tous imbuvables dans ce livre, je vous jure xD À la place de Bilbo, j'aurais préféré rester avec Gollum que me coltiner les nains sans Gandalf, sérieux ( ´・・)ノ(._.`)

Sérieusement, merci aux films et aux fics pour les avoir rendus plus aimables, parce que c'était mal barré !

Bonne lecture !

Chapter Text

Leurs premiers pas dans la forêt de Grand'Peur étaient peu assurés. Mais ça devint pire au fur et à mesure qu'ils s'y enfonçaient, pris à la gorge par l'atmosphère oppressante.

Il y faisait plus sombre que dans la mine la plus enfouie, qu'au fond des plus vieux et plus gros chaudrons, l'air stagnait et chacune des formes de vie s'y trouvant semblait avoir braqué ses yeux perçants sur leur petite troupe.

Il était difficile de savoir quelle était la pire des épreuves qu'ils y traversaient. Le rationnement des vivres jusqu'à leur épuisement, l'eau qui ne devint plus qu'un souvenir, tous ces yeux les fixant de jours comme de nuit, les forçant à tenir la garde, le chemin sur lequel Bilbo se blessa plus d'une fois, la forêt ne les considérant pas pour autant comme des ennemis, mais ne cherchant pas non plus à les accueillir comme des invités.

Mais ce n'était rien, finalement, comparé à porter Bombur endormi à travers la purée de poix, la dernière miette d'espoir disparu avec la barque leur ayant permis de traverser la rivière enchantée ou lorsque Bilbo revint de son escalade pour leur annoncer n'avoir vu qu'une étendue d'arbres.

À vrai dire, la seule chose positive qu'ils en sortirent – outre Bombur de nouveau capable de se déplacer seul – fut lorsque Bilbo les arracha de la prise de ces horribles araignées.

Le hobbit fut celui qui en fut le plus satisfait, mais la confiance nouvelle des nains pour sa personne était du miel à ses oreilles.

Bien sûr, ils n'étaient toujours pas sorti de leur vilaine situation, mais après des mois de comportement rudes et malpolis, il était bien agréable d'enfin briller à leurs yeux.

Mais où était Thorin ?

Chapter 7: Passeport

Notes:

Bon, vu le thème, j'ai préféré le mettre en place dans une ère plus moderne et absolument plus dans le cadre du livre, pardonnez cette petite parenthèse !

Et, pour l'occasion, l'un de mes couples chouchous, pour qu'il ait au moins une apparition ♥

Bonne lecture !

Chapter Text

Affalé sur le canapé, Thorin observait le manège de son mari, celui-ci allant et venant au travers de leur habitation, un peu plus ébouriffé à chaque passage.

S'il y avait bien une leçon que leur vie en couple lui avait appris, c'était qu'il ne fallait jamais au grand jamais se tenir sur la route d'un hobbit en plein préparatifs. Il avait alors attrapé Frodon avant de prendre place sur le canapé, dégageant le passage.

Trop jeune pour y prêter attention, le petit hobbit jouait paisiblement sur le torse de son oncle par alliance, empilant les cubes de bois dans un équilibre précaire, rattrapés par l'une des grosses mains avant d'atteindre le tapis moelleux.

Pendant ce temps, Bilbo passait d'une pièce à une autre, marmonnant dans son absence de barbe et froissant ses cheveux dans un tel nid d'oiseau que Thorin s'attendait à tout instant d'y voir s'y installer un petit couple et leurs beaux œufs.

Ce n'était pas la première fois qu'il le contemplait dans un tel état de frénésie, ça lui rappelait la fois où ils s'étaient mutuellement présentés à la famille de l'autre ou encore la veille de leur mariage.

Et cette fois, c'était simplement un départ en vacances à l'étranger, tous les deux et leurs neveux respectifs, mais c'était suffisant pour mettre Bilbo sur le grill, craignant de gâcher les vacances à trois petits, de donner une mauvaise image à sa belle-sœur et, pire, encore, de se mettre son mari à dos.

Comme si Thorin pourrait lui en vouloir pour quoique ce soit !

Mais c'était naturel pour le hobbit de se plier en quatre pour plaire à tous.

— La crème solaire, où ai-je mis la crème solaire ? Glapit-il lors d'un autre passage.

Frodon s'affala subitement sur le torse de son oncle, s'agrippant aux tresses de sa barbe, tirant dessus pour attirer son attention, chantonnant d'une voix joyeuse.

— Les billets, où sont les billets ?!

Chapter 8: Hike

Notes:

On revient à ce que je disais au 6e thème : hike a lui aussi beaucoup de traductions possibles, donc je garde la VO.

J'avais hésité à en faire un rêve de Bilbo, pendant sa quête, mais finalement, j'ai changé d'avis.

Sinon, en anglais, j'ai vu "fauntling" pour désigner les enfants hobbits. Et j'utilise "smial" pour désigner les trous des hobbits pour éviter d'éventuelles confusions x)

Bonne lecture !

Chapter Text

La Comté était un endroit parfait, peu importait la saison.

Au printemps, les fleurs couvraient chaque centimètre carré, une explosion de couleurs pastel sous un ciel d'un bleu clair un peu timide.

L'été apportait avec lui des couleurs chaudes, des fruits juteux mûrs et de vastes champs de blés ondoyants sous la brise, sous un ciel d'un bleu profond.

Pour l'automne, c'était les vendanges et les moissons, les fêtes pour célébrer les récoltes de l'année se succédant avec des rondes autour des grands feux, et bien souvent la première cuite de bien nombreux jeunes hobbits qui profitaient de l'ébriété des adultes pour tenter la boisson à leur tour.

L'hiver n'était pas en reste non plus, avec les veillées autour du feu, les couleurs plus pâles de la nature sans pour autant que la neige ne leur parvienne. Le ciel était souvent blanc d'une infinité de nuages derrière lesquels le soleil se cachait parfois, tout intimidé.

Avec ces quatre saisons aux températures confortables et aux récoltes abondantes, la Comté était un lieu paradisiaque, où se plaisaient les hobbits qui en prenaient grand soin.

Qui serait assez fou ou stupide pour quitter une terre aussi bénie que la leur ?

Qui quitterait son smial confortable pour courir le vaste monde ou simplement siéger au cercle des Elfes voyageurs ?

Qui aurait besoin de quitter leur frontière alors qu'il y a tout ce qu'un hobbit pourrait espérer par chez eux ?

Ma foi, peu importe le nombre de mariage Bessac, le sang Touc restait plus vivace que jamais !

C'est en tout cas ce que pensèrent leurs voisins lors des départs de l'oncle comme celui du neveu, quatre-vingt-et-un ans plus tard.

Chapter 9: Soleil

Notes:

C'est la suite de "Passeport", thème 7.

J'étais pratiquement à la fin quand je me suis souvenue qu'à la base, j'avais l'intention d'écrire sur un parallèle entre le soleil et la fortune de Smaug.

Et, si vous vous demandez le rapport entre le texte et le thème, pas de souci, le sens sera révélé à la fin ;)

Et la correction sera postée quand elle sera réalisée.

Bonne lecture !

Chapter Text

Malgré toutes les angoisses de Bilbo, leur séjour se déroulait pour le mieux.

Kili et Fili n'avaient aucun souci à jouer avec Frodon malgré leurs différences d'âges, permettant au couple de savourer leur temps libre, veillant sur eux de loin, malgré tout.

La météo était une bénédiction, leur assurant des journées à l'extérieur sans avoir à chercher l'ombre ou un abri, mais aussi des après-midis de jeux de société confortables, pendant que le vent et la pluie se démenaient dehors.

Il ne leur fallut pas longtemps pour que tous prennent des couleurs, à leur grand amusement.

Les trois plus jeunes aimaient comparer la teinte de leurs peaux, pressant leurs bras entre eux à grand renforts de piaillements positifs et bruyants.

Thorin avait tenté de les inciter à moins de bruits et à plus de retenu, mais c'était peine perdue. À croire que ses neveux avaient régressé jusqu'à l'équivalent nain de l'âge de Frodon !

Mais il pouvait râler et se plaindre autant qu'il le voulait, Bilbo était parfaitement capable de voir son petit sourire au milieu de toute cette barbe.

On ne la lui faisait pas !

Et, profitant que les trois chenapans étaient occupés à vider la plage de tout son sable au profit de la construction du plus grand château possible, le hobbit glissa sa main dans celle de son mari, attirant son attention et un sourcil interrogateur, auquel il ne répondit pas, préférant se pencher pour l'embrasser dans le cou, le plus haut qu'il pouvait atteindre sans modifier en position, ce qui aurait alerté Kili, Fili et Frodon.

Son plan aurait sans doute fonctionné si Thorin n'avait pas refermé sa prise sur sa main et ne s'était pas penché à son tour pour un baiser plus approfondi.

—Hé ! Prenez une chambre ! S'exclama Fili en leur jetant du sable.

Son frère, de son côté, cacha les yeux de leur cousin qui ne comprenait pas ce qui se passait.

Chapter 10: Nomade

Notes:

Et ça commencé, le premier tiers est à peine passé que voilà déjà que je prends du retard !

Dans l'ensemble, ça devrait aller, j'avais juste mal géré ma journée, tout va bien !

Bonne lecture !

Chapter Text

Les premiers temps, ce fut la confusion, la peur, la souffrance et le deuil qui régnèrent en maître sur eux.

L'arrivée brutale de Smaug chez eux les avait contraint à réagir vite et bien, abandonnant sur place tout ce qui avait pu constituer leur vie, n'emportant avec eux que ce qu'ils avaient pu attraper, que ce soit leurs proches ou leurs affaires.

La Montagne Solitaire était leur foyer, celui de leur famille, de leurs amis, de leur peuple. Mais personne ne se sentait capable de se battre contre le dragon, il y avait plus important à faire.

Certains rejoignirent leurs racines chez d'autres colonies naines, d'autres tentèrent de rejoindre ce qui devint plus tard Bourg-du-Lac.

Il n'y avait plus de roi sous la montagne, juste des nains jetés sur la route, ne possédant que les vêtements qu'ils avaient sur le dos.

Peu importe où les mèneraient leurs pieds, ce ne sera plus leur chez-eux, ils devront tout reconstruire et ronger leur frein jusqu'à ce que Smaug quitte la Montagne ou ne meure, par la main d'un des leurs ou de n'importe quel peuple.

Les chants conservaient un espoir que plus personne ne possédait mais il fallait figer cet événement dans l'Histoire, encourager quiconque sera prêt à se lever contre l'invasion draconique et enfin rendre à l'héritier de Durin son trône légitime.

Au début, ils avaient espéré que ce fut du vivant de Thror, puis de Thrain. Mais quand cet espoir-ci s'éteignit autant que le précédent, personne n'osa croire en Thorin, plus prompt à imaginer que les descendants d'un de ses neveux, peut-être, seront couronnés de nouveau.

Car il y avait un peuple qui voulait retrouver le foyer dont il avait été injustement banni, des décennies auparavant. Et ce peuple voulait être vengé.

Chapter 11: En-Cas

Notes:

Nouvelle traduction, je t'aime pas TT

Bonne lecture !

Chapter Text

La fierté d'un hobbit tenait à peu de choses : un physique rebondi, plus particulièrement au niveau de la taille, preuve d'un appétit convenablement satisfait, une fourrure proprement peignée et entretenue parant leurs pieds si caractéristiques et, si possible, un smial d'une taille appréciable et situé correctement.

On ne pouvait reprocher au pauvre M. Bessac de regretter sa Comté ni tout ce qui avait fait de lui un hobbit respectable pendant les cinquante années de sa vie.

On ne pouvait pas vraiment parler de différences culturelles quand toute la Compagnie souffrait de leurs restrictions alimentaires, et Bombur était le plus prompt à regretter à voix haute l'absence de tels ou tels plats, ce qui lui avait permis de découvrir l'existence de certaines recettes spécifiques à leur peuple, et parmi elles, quelques-unes dont il se serait bien passé d'en connaître les ingrédients.

Ça faisait plusieurs mois, maintenant, que Bilbo n'avait plus grand-chose de sa vie d'avant, que ce soit ses habits, ses mouchoirs ou sa pipe, tout avait été abîme, perdu, volé par les Gobelins, remplacé par les Elfes de Fendeval ou les Hommes de Bourg-du-Lac.

Il ne différait de ses compagnons d'infortunes que par leur différences de taille, l'absence de barbe et ses pieds nus.

Tapotant son ventre plat et presque creux, Bilbo ne put réprimer un soupir en se remémorant les rondeurs qu'il arborait presque six mois plus tôt.

Son retour chez lui, auprès des siens, dans son Cul-de-Sac bien aimé, lui paraissait aussi lointain qu'il l'était géographiquement, tout comme sa réputation ou son tour de taille.

Parfois, il se laissait à rêvasser, s'imaginant rester ici, parmi les nains ou les hommes, épuisé rien qu'à l'idée de faire le chemin inverse.

Puis son estomac se tordit sous la faim et il repensait plutôt à son garde-manger et aux tartes de sa mère.

Chapter 12: À distance

Notes:

J'ai failli faire encore du BagginShield. Pardon (¬‿¬)

Bonne lecture !

Chapter Text

À chaque fois que Thorin levait les yeux, il voyait des montagnes. Des chaînes de montagnes, partout.

Mais ce n'était pas les bonnes.

Ce n'était jamais les bonnes, peu importe où il allait, peu importe où il regardait, ce n'était jamais les bonnes.

Contrairement à ses cadets, comme tant d'autres jeunes, il avait encore un souvenir clair de la Montagne Solitaire d'où provenait leur famille, où il était né, tout comme Frerin et Dίs.

Il en voulait à son grand-père de ne pas avoir tenté sa chance contre le dragon. Il en voulait à son père pour avoir disparu sans laisser de trace. Il en voulait aux Elfes de Grand'Peur de ne pas avoir pris les armes pour les aider. Il en voulait aux Hommes du Sud de les avoir chassé.

Puis, il en voulut à Frerin, d'être mort au combat, à Dίs d'être tombée amoureuse, de s'être mariée et d'être tombée enceinte.

Il en voulait à tout le monde, et à lui-même en particulier.

Ça n'avait pas été dur pour Gandalf de le convaincre que c'était à son tour de tenter l'aventure, de tuer Smaug et de récupérer les terres de ses ancêtres de ses pattes écailleuses.

La quête n'avait rien eu de plaisante, bien que Dwalin et Balin lui assurèrent que celle entreprise par son père avait été dans de pires conditions, et n'avait fait que nourrir le brasier de rage qu'il contenait avec une difficulté croissante.

Lorsqu'il fut contraint, avec le reste de sa compagnie, de s'accroupir dans un tonneau, ç'avait été la goutte d'eau, plus encore quand ladite eau menaça tout du long de s'infiltrer dans son abri.

Mais, définitivement, ce furent les clameurs de ces foutus Elfes qui manquèrent de l'achever.

Sa montagne natale était enfin visible mais lui ne pouvait les voir…

Il en aurait pleuré.

Chapter 13: Horizon

Notes:

En vrai, si les nains n'avaient pas un ego surdimensionné et qu'ils avaient des plafonds aussi hauts que chez les hobbits, JAMAIS Smaug n'aurait pu envahir Erebor. Il serait resté coincé comme un débile et aurait fini en steak tartare (ㆆ_ㆆ)

Ah, et si vous voyez des "Montagne Solidaire", c'est bien une faute de frappe, ha ha...

Bonne lecture !

Chapter Text

Smaug sortait peu.

Pourquoi le ferait-il ? Même au plus profond de l'été, les températures étaient trop froides pour lui, il lui était donc plus confortable de rester à l'abri des conditions météorologiques.

Entièrement conçue par les nains, gravée à même la Montagne Solitaire, la pierre était omniprésente, stockant la chaleur de son feu pour la lui redistribuer, lui permettant ainsi de se prélasser avec la langueur attendue de la part d'un dragon de sa taille.

Évidemment, il était bien obligé de se nourrir, et ça faisait bien longtemps que plus personne n'était assez téméraire ou fou pour se précipiter jusqu'ici.

Tout se perdait !

Mais il avait ratissé depuis longtemps les alentours, la végétation reculant au fur et à mesure, les formes de vie s'écartant encore et toujours plus loin.

Il était un dragon ! Comment ces mortels, Homme, Nain ou mouton, pouvaient croire qu'ils parviendraient à éviter la mort qu'il incarnait ?!

Il était la mort ailée. La mort flamboyante. La mort en écailles.

Mais voilà, il ne pouvait pas éternellement rester là, à se rouler sur la fortune des nains, il fallait remplir cet estomac !

Alors, il se levait, arpentait les longs et larges couloirs qu'il connaissait par cœur, jusqu'à l'extérieur, la température le frappant de plein fouet.

Le temps de secouer ses ailes et de remuer ses muscles, et il était dans les airs, survolant les plaines et le mont ravagés, observant son territoire avec attention.

Il alla se percher au sommet de la Montagne, dardant son regard mortel sur tous les reliefs s'offrant à lui.

La désolation régnant ici le satisfaisait au-delà de toute imagination. Sa griffe était partout et son nom était craint, personne n'osant le prononcer.

Mais ce n'était pas ce qui aidait à lui remplir l'estomac…

Chapter 14: Roam

Notes:

Bon, j'ai pété un plomb donc, en plus de dégâts sur mon pauvre PC, j'ai effacé tous les textes précédents. Heureusement que je l'écris à la main, à l'origine…

Et sinon, le saviez-vous ? Avec la nouvelle traduction, ce n'est plus la "communauté de l'anneau" mais la "fraternité de l'anneau". Youpi

Sinon, fait amusant, Smaug et Gollum ont des point communs au niveau étymologique.

Troisième thème en rapport avec la marche "roam" peut signifier errer, vagabonder, etc.

Bonne lecture !

Chapter Text

Sméagol avait vu le jour plusieurs siècles auparavant.

Dans l'ensemble, il avait été un hobbit comme les autres, jouant avec ceux de son âge, poussant comme un champignon en automne et tentant de se faufiler dans les caves ou celliers de ses voisins pour leur grappiller un met de choix.

En bons descendants de la branche des Fortauds, ils passaient de longues heures près de l'eau, nageant ou y trempant simplement leurs larges pieds, profitant du temps doux et de la langueur commune à leur peuple.

Ce fut ainsi, qu'un bel après-midi ensoleillé, alors qu'il somnolait, sa canne à pêche mollement tenue dans ses mains, il fut arraché à la torpeur par Déagol, son cousin et ami, qui avait trouvé un bijou dans la vase.

Sméagol avait toujours été un hobbit moyen, semblable à tous ceux de sa petite communauté. Sa plus grande ambition était de pécher le plus gros poisson de la Grande Rivière des Terres Sauvages et ses plans futurs s'arrêtaient au repas suivant.

Il reprendra sûrement le commerce de son père à sa suite et épousera une jolie demoiselle choisie par la matriarche, avec laquelle il élèvera toute une tripotée de petits hobbits tout aussi moyens que les autres.

Mais tout changea à la vision de cet anneau. C'était comme si... Comme s'il l'appelait.

Ce qui suivit devint flou et même dans les moments les plus calmes, il avait bien du mal à apaiser son esprit tourmenté pour se pencher un tantinet sur sa vie passée.

Plus rien ne comptait, finalement, tant qu'il avait son trésor avec lui. Son précieux Anneau qu'il servirait jusqu'au jour où la mort voudra bien de lui.

Il était bien, ici, dans cette caverne inondée, à se goinfrer de gobelins idiots et de poissons aveugles, tout en s'adressant à son maître vénéré.

Si seulement cet affreux tricheur ne le lui avait pas volé...

Chapter 15: Guide de voyage

Notes:

Ça avait l'air vachement plus cool, dans ma tête, ce matin. Donc je ne l'avais pas écrit, bien sûr x)

Bonne lecture !

Chapter Text

Le « livre rouge de la Marche de l'Ouest ».

En voilà un ouvrage connu par nombre de peuples, sans qu'ils n'aient pu pour autant mettre un jour la main dessus ou juste en lire une ligne !

Naguère débuté par Bilo Bessac qui y coucha son périple jusqu'en Érébor aux côtés de la Compagnie de Thorin, il y ajouta des détails et des chansons avec le temps passant.

Jusqu'à ce qu'il le confie à son neveu et cousin, Frodon, après avoir retranscrit ce qu'il lui avait raconté lors de leurs retrouvailles à Fendeval.

Bon élève, le hobbit se prêta à l'exercice à son tour, épaulé par ses camarades de quête, aussi bien Elessar, anciennement Aragorn, que Peregrïn ou Sam, à qui il confia à son tour l'énorme volume, partant de la Comté pour les Havres Gris, épuisé et aspirant au repos.

Lorsque ce fut son tour, Sam remit le précieux ouvrage aux bons soins de sa fille aînée, Elanor, qui en fit un trésor familial, chaque génération révérant les pages vieillissantes et les illustrations pâlissantes.

Ce n'était pas uniquement un livre (ou plusieurs) sur de belles aventures. C'était des archives, des témoignages d'une ère révolue, d'actes devenus historiques, que ce soit la reconquête d'Érébor et la fin d'une branche de l'héritage de Durin, la traversée pénible jusqu'à la Montagne du Destin affaiblissant Sauron, la mise à sac de la Comté, le retour du véritable roi du Gondor, et tant d'autres choses…

Il y eut de nombreuses tentatives de vols, de dégradations (oui, même un petit hobbit de sept ans bavant à profusion sur les splendides aquarelles de Bilbo Bessac était considéré comme un profanateur d'héritage, non mais !) et il était fréquent que la descendance des Belenfant s'inquiète qu'un jour leur héritage le plus précieux soit réduit à de la poussière.

Mais personne n'osait retranscrire les mots si inestimables.

Chapter 16: Grincheux

Notes:

A y est ! J'ai fini le Hobbit ! Une semaine que j'aurais pu le faire, mais j'ai repoussé encore et encore. Non parce que je n'avais pas envie de finir, mais parce que je savais que je n'aimais pas la fin.

Sérieusement, relisez, vous allez vous marrer, pour l'avant-dernier chapitre. On a clairement Bilbo qui reprend connaissance, après avoir été assommé par une pierre, qui va saluer Thorin agonisant - mais qui trouve le moyen de s'écouter parler et, surtout de ne surtout pas le remercier ou quoi - puis c'est tout juste si il nous fait pas le coup de "allez, on se rappelle, on se fait une bouffe ?" alors qu'on apprend que Fili et Kili sont morts aussi. Les nains étaient plus touchés par le bannissement de Bilbo de la Montagne quand il a révélé avoir dérobé la Pierre Arcane (l'Arkenstone, oui) que quand il s'en va, je vous jure xD

Après, c'est peut-être la traduction qui fait ça, je ne dis pas, mais bon… J'aime à penser qu'avoir vécu presque un an avec treize gars et demi (Gandalf qui va et vient), que trois d'entre eux meurent (dont les deux plus jeunes) et que tu les quittes pour enfin retourner chez toi, tu leur dis autre chose que "si vous passez par chez moi, le thé est servi à 16h, hein !"

Bref, rien que de ce côté, les films sont une mauvaise adaptation mais en même temps, c'est exactement ce qui était nécessaire (franchement, une randonnée entre quatorze mecs qui tirent la tronche pendant un an, j'sais pas vous mais je lis pas). Même Bard est loin d'aimable :')

Bref, le livre reste mon socle, quand même, et je promets de ne pas m'en prendre aux personnages, il n'y sont pour rien, pas plus à Tolkien ou aux deux traducteurs francophone, juste à moi 🙏

Ah, et, je ne sais pas pourquoi, "grungy" se traduit plutôt par "grincheux" que "crasseux", donc j'ai pris la vraie traduction.

Bonne lecture !

(See the end of the chapter for more notes.)

Chapter Text

Si les premiers jours avaient été légers et remplis de chants et de jeux, l'ambiance avait rapidement tourné au vinaigre.

La nourriture, le confort en général, la météo et l'absence de plan solide, attaquèrent l'un après l'autre leur moral, et avant même qu'ils n'aient atteint la Dernière Maison Hospitalière, Bilbo avait déjà pu avoir un aperçu du caractère général de chaque membre de la Compagnie, aussi bien Gandalf que les nains et en subir les frais quand il avait le malheur de respirer trop fort.

Comme s'il les avait supplié de les rejoindre au lieu de s'être vu forcé la main par celui qu'il prenait pour un vieil ami de ses parents !

Même éteinte, le hobbit passait ses nerfs sur l'embouchure de sa pipe, serrant les dents sur le bois solide quitte à se briser les mâchoires dessus.

Et, alors que les heures, les jours et les semaines devenaient des mois, Bilbo avait entraperçu d'autres facettes auprès de ses compagnons de voyage.

Sauf un.

De bout en bout, Thorin tirait perpétuellement la tête, s'éclaircissant à peine, peu importe ce qui se passait.

Même Dwalin ou Bombur avaient eu des paroles gentilles à son égard !

Mais malgré ses prises d'initiatives pour les sortir des mauvais pas dans lesquels ils s'étaient fourrés, que ce soit les araignées ou les Elfes, ses suggestions plus ou moins pertinentes ou tout simplement son succès mitigé auprès de Smaug, jamais le prince n'eut une parole aimable à son encontre.

Au fond, peut-être était-ce pour ça, aussi, qu'il avait apporté la Pierre Arcane à Bard et Thranduil, un rien de puérilité vengeresse dans lequel il était englué.

Même allongé sur son lit de mort, le nain eut à peine quelques paroles aimables à son encontre, bien que des regrets sur son comportement passés furent émis.

Notes:

Si vous ne me croyez pas, je vous invite à relire : Thorin est directement présenté comme une personne qui sait parler pour rien dire, et des heures durant si nécessaire, ce n'est pas une blague. Et même quand Bilbo récupère l'or des Trolls, hormis inviter Gandalf à prendre sa part, il n'évoque plus un nain ou autre. Pas même un commentaire du style "quand je pense que c'est ici que Thorin a trouvé Orcrist" ou un commentaire sur le fait que le partage de l'or pourrait être recalculé, avec trois morts au moins.

Chapter 17: Journal intime

Notes:

Et on retourne sur notre petit fil rouge avec la famille en vacances.

L'écriture varie un peu, j'ai tenté de garder un ton enfantin, meeeeh ¯\_(ツ)_/¯

Petit rappel : les parents de Frodon se sont noyés, et la plupart des Hobbits ne sont pas très à l'aise avec la natation.

"Kee" et "Fee" sont des surnoms de Kili et Fili !

Bonne lecture !

Chapter Text

« Cher journal,

Il fait très beau tous les jours et oncle Thorin a commencé à m'apprendre à nager !

Oncle Bilbo, lui, reste sur la plage. Il a toujours une tête bizarre quand Kee, Fee et moi jouons dans l'eau et lui et oncle Thorin se disputent parfois parce qu'il veut que je le rejoigne mais que lui n'est pas d'accord.

Heureusement, ils ne se disputent jamais très longtemps et se font souvent des câlins, ce qui fait beaucoup rire Kili et Fili. Je ne comprends pas ce qui est drôle, ils le font tout le temps à Cul-de-Sac !

Parfois, il ne fait pas très beau, mais je ne m'ennuie pas, comme à la maison. Kee et Fee ont plein d'idées de jeux ! Et parfois, on créé des forts avec les coussins et les couettes et on passe les après-midis ensemble.

Le matin, oncle Bilbo me fait faire des exercices d'écriture mais parfois nous sommes interrompus par les bêtises des cousins et il doit se fâcher tout rouge pour les faire cesser. Mais celui qui sait se faire obéir, c'est oncle Thorin ! D'un simple regard, il parvient à les faire arrêter ce qu'ils font et il se tiennent aussi droit que les soldats que Bofur m'a offert à mon anniversaire !

J'aimerais que les vacances durent pour toujours !

Mais il va bientôt falloir retourner à la maison et j'ai aussi envie de retrouver Sam pour lui raconter tout ce que Kee, Fee et moi avons fait !

Oncle Bilbo m'a laissé ajouter un mot à la fin de ses lettres pour la famille, j'espère que tout le monde nous répondra très vite !

En tout cas, c'est très chouette et j'espère qu'on reviendra très vite ! »

Chapter 18: Conduire

Notes:

On continue sur notre petit fil rouge, mais vu le thème de demain on reviendra vite sur le matériel de base, ne vous inquiétez pas (¬‿¬)

Bonne lecture !

Chapter Text

Le réveil avait été plus tôt que les autres jours, la voiture avait été chargée à travers la petite brume de l'aube, chacun traînant son corps engourdi de sommeil à travers la petite location de vacances pour vérifier que tout avait été correctement empaqueté et rien d'oublié.

Bilbo avait laissé Thorin s'installer derrière le volant, bien heureux de pouvoir somnoler encore quelques heures.

Thorin, lui, était ravi de pouvoir profiter du calme régnant dans l'habitacle, alors que tout ce petit monde s'était rendormi, sitôt la ceinture bouclée, les observant si paisible quand il jetait un œil dans le rétroviseur central.

Le monde se réveillait doucement alors que les kilomètres étaient avalés, le soleil réchauffait doucement la terre et le métal de la voiture.

Quand tout un chacun émergea, Thorin avait déjà effectué deux pauses sans qu'ils ne s'en rendent compte, et il allait prendre la troisième, pour le déjeuner, et les réveiller pour l'occasion.

Le déjeuner se passa dans une bonne ambiance, la cuisine de Bilbo plaisait à tout le monde, et il ne fallut pas longtemps à Kili et Fili pour convaincre Frodon d'aller à l'aire de jeux encore déserte, sous l'observation attendrie du couple.

— Ça n'a pas été trop dur de conduire tout seul ? Finit par demander Bilbo.

— Depuis le temps, tu devrais savoir que je ne me sens jamais seul avec toi à mes côtés.

Ne s'attendant pas à cette réponse, Bilbo s'empourpra et s'étouffa avec sa gorgée, toussant longuement.

— Crétin, bégaya-t-il.

Pour toute réponse, Thorin lui adressa un clin d'œil, ravi de sa réaction.

Toutes ces années de mariage et son époux était aussi facile à troubler…

Chapter 19: Crête

Notes:

Sinon, on en parle de la durée légale des Hobbits pour déclarer quelqu'un de mort ? Non, parce que, si vous calculez, Bilbo est parti durant le mois de mai et il revient vers juin, l'année suivante. Donc, en gros, il s'est absenté environ un an et un mois. C'est des rapides, ces rapaces xD

Bonne lecture !

Chapter Text

Chaque peuple avait ses préférences et dispositions géographiques. Même élevé auprès d'un autre, elles seraient là, tel un héritage mémoriel.

Ainsi, lorsque Bilbo, qui n'avait connu que les collines herbées de la Comté et n'était jamais allé plus loin que Bree, prit pleinement conscience de ce qu'était la Montagne Solidaire, il était aveugle à sa beauté.

De nombreuses fois, ses compagnons de route avaient chanté les attraits de leur foyer, le poli de sa roche, la hauteur de son pic, les vastes prés à l'extérieur…

Mais il n'y avait rien de tout ça…

Il n'osa pas s'ouvrir à ce sujet auprès de la Compagnie, surtout quand il les voyait aussi extatiques de leur proximité avec leur but final.

À plusieurs reprises, il avait essayé de comprendre cet amour pour la pierre stérile, la vie plusieurs mètres sous la surface, les conditions de vie plus rudes et ardues, la nécessité d'un apprentissage martial…

Beaucoup de races disait qu'il n'y avait pas plus différents que les Elfes et les Nains, mais elles se trompaient, car ces deux peuples avaient plus de ressemblances qu'on ne pourrait le croire. Par contre, Hobbits et Nains étaient vraiment opposés, peu importe le sujet.

Et peu importe la poignée de jours durant lesquels Bilbo vécut sur et dans la montagne, sa majesté lui était toujours étrangère, et pire encore lorsque Thorin, fou de colère, manqua de le tuer lors des négociations avec Thranduil, Bard et Gandalf.

Lorsqu'il y jeta un dernier regard, du haut du col où les gobelins s'en étaient pris à eux, et que l'aiguille couverte de neige de la Montagne Solitaire lui fut visible, elle ne créa pas plus de sentiments positifs en son cœur qu'elle ne l'avait faut auparavant.

À vrai dire, il se fit la réflexion qu'elle était comme son peuple, comme Thorin. Grande, figée, inaccessible, froide et au cœur de pierre. Et comme morte.

Chapter 20: Inexploré

Notes:

Allez, on en est au 2/3 _(:з)∠)_

Et vous savez ce que ça veut dire ? Eh bien, si jusque-là, vous n'avez pas eu de problèmes, c'est maintenant que ça commence.

Au moment où je vous écris, je suis actuellement en train de traverser une ignoble crise de douleurs comme je n'avais pas eu depuis mon changement de médication, et j'espère que je vais parvenir à tenir. Je vais sûrement lever le pied sur les autres fics, mais vous n'êtes évidemment pas concernés.

Help

Bonne lecture !

Chapter Text

Ori, Fili et Kili faisaient parti des générations de nains qui n'avaient pas vécu les triomphes de leur peuple. Ils n'avaient pas vu la splendeur de leurs royaumes, pas vécu la fierté de la prospérité des nains, lorsque leur artisanat et leur joaillerie couvraient les personnes les plus affluentes de ce monde et que chaque pièce valait un royaume à elle toute seule.

Ce n'est pas qu'ils avaient honte d'être nains ou de la famille dont ils étaient issus, bien sûr que non ! Simplement que les récits sur ce passé leur restaient obscurs et difficiles à faire coïncider avec ce dont ils étaient témoins.

C'était d'ailleurs l'une des motivations qui conduisirent Ori à devenir scribe.

Ils avaient rejoint la Compagnie de Thorin, plus par curiosité que par conviction mais surent le cacher, entonnant avec leurs camarades les chants dont ils se contentaient de répéter les mots qui avaient aussi peu de consistance que pour le hobbit dont ils avaient envahi la demeure.

Le chemin jusqu'à Érébor fut long et ardu. Plus d'une fois ils se découragèrent et hésitèrent à abandonner cette quête, mais ils se sentaient incapables de faire face aux autres nains, et plus encore à Thorin.

Ce dernier avait été comme transfiguré depuis que Gandalf avait soufflé sa suggestion à son oreille.

Il n'avait aucune hésitation à risquer la vie de la dernière famille qu'il lui restait, sous des motifs fallacieux comme la jeunesse de Fili et Kili ou leurs meilleures vues – alors que celle de Bilbo était l'un des arguments de Gandalf pour qu'ils l'engagent.

Lorsqu'ils avaient pu réaliser leurs premiers pas dans ce qui avait été l'une des plus grandes demeures de leurs ancêtres, là encore ils ne virent rien.

Bien sûr, la fortune gardée par Smaug les fit tomber dans la même frénésie que les autres, mais ils se reprirent vite et les couloirs sombres, sales et étroits ne les réchauffaient pas autant que les autres.

Bien sûr, ils n'étaient pas au niveau de Bilbo, leur nature se réchauffant aux larges murs de pierre et aux bas-reliefs.

Mais Érébor était comme morte pour eux…

Chapter 21: Rhinocéros

Notes:

La douleur s'est déplacée, à défaut de disparaitre (。_。)

Bonne lecture !

Chapter Text

Quand cela était possible, Bilbo faisait le nécessaire pour s'extirper des combats parsemant leur avancée.

Généralement, il se mettait en hauteur et en retrait, les contemplant, aussi bien ses camarades d'infortune que leurs adversaires, surveillant leurs gestuelles, des fois qu'il puisse prévenir d'un danger ou autre.

L'acquisition de son anneau lui facilita la tâche, par ailleurs, et il s'assura de rester invisible tout du long, évitant ainsi d'être pris à revers ou pouvant les suivre en cas de défaite, comme ce fut le cas lors de leur traversée de la forêt de Grand'Peur.

Au fil de ses observations, Bilbo avait pu avoir un aperçu complet de leurs manières au combat.

La plupart avait un style semblable, on sentait qu'ils avaient appris ensemble ou sous la houlette du même instructeur.

Fili et Kili compensaient leur inexpérience par la souplesse et l'énergie qui manquaient aux plus anciens.

Chacun avait son arme de prédilection, que ce soit le lance-pierre d'Ori, la masse de Balin ou le hachoir de Bombur.

Mais le plus terrifiant était définitivement Dwalin, que ce soit par le maniement de ses deux haches, la grimace de rage qui déformait ses traits bourrus, ses mouvements amples et brutaux…

De base, Dwalin, fils de Fundin, avait une apparence assez effrayante, sans parler des regards qu'il jetait sur tout le monde, et plus particulièrement sur lui, pauvre hobbit, comme s'il n'attendant qu'un signal pour déclencher une bagarre…

Très rapidement, Bilbo avait appris à quitter son chemin dès qu'il apercevait son crâne rasé ou sa barbe, osant tout juste le saluer.

Certes, il lui avait prêté un capuchon et sa cape lorsque son départ précipité les lui avait fait oublier, mais on ne lui retira pas de la tête que Dwalin tenait parfois plus du sanglier enragé que du nain.

Chapter 22: Camp

Notes:

J'adore les fics où Bilbo s'occupe de Frodon, vraiment ! Mais en fait, quand vous faîtes le calcul, ils ont 78 ans de différence. Ou, si vous préférez, Bilbo avait 78 ans à la naissance de Frodon, et ça faisait donc à peu près 27 ans qu'il était revenu d'Erebor.

Triste est la réalité, même dans la fiction ( ノ ゚ー゚)ノ

Bonne lecture !

Chapter Text

Durant leur traversée, la Compagnie avait dû monter le camp plus d'une fois et, si les premières fois avaient été un brouhaha d'incohérences, ils avaient rapidement trouvé leurs marques, chacun remplissant la tâche qui lui avait été désigné par un Thorin épuisé ou un Balin amusé.

Kili et Fili s'occupaient des montures, quand ils en avaient. Glóin et Óin préparaient le feu, quand ils en avaient le droit. Bombur et Bofur cuisinaient, soit leurs ingrédients, soit ce qu'avaient pu dénicher les membres de la Compagnie. Dwalin et Nori faisaient le tour des environs, s'assurant qu'ils étaient en sécurité ou repéraient des cours d'eaux, etc. Thorin et Balin s'asseyaient à part, discutant à voix basse, ou vaquant à leurs tâches, rejoignant un groupe.

Dori et Ori variaient, le premier rafistolant les tissus déchirés et le second noircissait des pages de notes, sans que ça ne soit vraiment sûr si c'était sur leur journée ou ses propres notes personnelles.

Et au milieu, Gandalf et Bilbo observaient leurs déambulations, le sorcier tirant des ronds de fumée de sa pipe, l'air absolument pas touché par le fait d'être l'un des seuls à ne rien faire. Et le hobbit, lui, trépignait sur place, nerveux, jetant des regards anxieux autour de lui, se sentant coupable de ne pas participer aux tâches.

Il avait tenté d'accompagner Óin et Glóin pour ramasser du bois, de tenir compagnie à Kili et Fili, d'aider Bombur et Bofur à cuisiner, malgré leurs conversations en khuzdul avec Bifur. Dwalin et Nori l'avaient cloué sur place d'une œillade, la première fois qu'il avait rassemblé assez de courage pour leur adresser la parole le premier. Ori ne lui avait prêté aucune attention et ses écrits lui étaient inaccessibles. Dori l'acceptait à ses côtés et il lui donnait parfois un coup de main dans ses travaux de coutures.

Quand à Balin et Thorin… il valait mieux rester loin d'eux.

Chapter 23: Rouille

Notes:

Alors, pour la vanne, j'ai découvert que je n'avais plus Internet quand j'ai voulu sauvegarder les notes en haut de chapitre, du précédent thème. Bouygues n'a pas jugé utile de prévenir ou de nous tenir au courant, et j'ai récupéré Internet ce matin, 8h, donc je vous poste en premier les trois thèmes des jours précédents, et celui d'aujourd'hui, à part.

Bonne lecture !

Chapter Text

Pris soudainement d'une envie d'un grand ménage, Bilbo avait décidé d'ouvrir en grand portes et fenêtres, profitant d'une énième belle journée pour aérer et mettre dehors ses affaires.

Frodon avait courageusement mis la main à la pâte au lieu de mystérieusement disparaître dans la nature, comme l'aurait fait n'importe quel jeune hobbit, lui compris, à son âge.

Mais non, ils avaient tous les deux retroussés leurs manches et, petit à petit, ils avaient vidé Cul-de-Sac dans le petit jardin, nettoyant à fond leur smial et triant des décennies d'affaires accumulées.

Bilbo se sentait suffisamment stable pour enfin se séparer de certaines affaires de ses parents, que ce soit en les donnant à leurs familles respectives, des voisins ou de les jeter, tout simplement.

Mais il pensait que ce serait aussi le cas pour ses propres affaires, particulièrement celles de sa première aventure digne de ce nom.

Son silence et son immobilité étaient tels que Frodon finit par le secouer, sa peur et son inquiétude dépassant sa réserve naturelle et ses bonnes manières.

Malgré tous ses efforts pour faire bonne figure, Bilbo ne parvint pas à effacer la lueur anxieuse dans les yeux si clairs de son neveu. Mais il ne trouvait pas en lui les mots qui parviendraient à en chasser les nuages.

D'Erebor, il ne restait pas grand-chose, à vrai dire, ses affaires n'ayant pas supporté l'aller et encore moins le retour, même si celui-ci s'était déroulé dans de bien meilleures conditions.

Mais il lui restait sa fidèle épée Dard et sa cotte de mailles en mithril, bien que ni l'une ni l'autre ne semblaient avoir apprécié leur stockage.

Au début, il les avait placé à la vue et au su de tous, Dard sur sa cheminée et sa cotte sur un buste, mais il avait préféré ranger la première lorsqu'il avait recueilli Frodon, et la seconde finit exposée au musée.

Et les voilà tous les trois réunis, comme au bon vieux temps…

Chapter 24: Expédition

Notes:

Pour l'occasion, j'ai dû fouiller les sites sur Gandalf, et j'ai pu me rendre compte à quel point ce personnage est vraiment profond et à quel point ça explique certaines de ses décisions.

Mais ça ne me fera pas l'aimer davantage :P

Bonne lecture !

Chapter Text

Trop souvent, Gandalf avait l'impression d'accuser son âge.

Pourquoi faisait-il ça ?

Malgré lui, il observait Frodon et ses amis et cousins marcher devant lui, encore un peu innocents et le cœur à rire malgré ce qu'ils avaient vécu durant leur voyage de chez eux à Fendeval.

Un clignement de paupières et l'image du jeune Bilbo remplaça celle de son neveu, bien que moins bien entouré à l'époque.

Il savait que c'était sa mission, sa décision, mais il était devenu trop sauvage, trop indépendant, et avait depuis longtemps cultivé son propre libre-arbitre, bien qu'il tentait de le laisser le moins possible peser lorsqu'il effectuait ses tâches.

Mais les remords l'accablaient aussitôt, et un jour il n'était pas complètement sûr d'être capable de passer outre, et peut-être que son bras sera retenu une seconde de trop, son inaction jouant un plus grand rôle que son action-même.

Bilbo était connu pour son maniement du verbe et l'âge lui permettait cette liberté et franchise communes à tous ceux dont la vie prenait un dernier tournant. Et, au lieu d'un de ses beaux poèmes, le vieillard avait profité de son séjour à Fendeval pour lui dire tout le bien qu'il pensait de lui, de ses manies de conspirateur et de marionnettiste, le tour sans perdre un instant son sourire affable.

De l'extérieur, personne ne pouvait penser que le vieil hobbit insultait son ami de longue date, crachant des piques acérées par la perte et le deuil, et plus encore depuis que Frodon lui avait conté ce qu'il avait dû traverser jusque-là.

Son bâton était plus une véritable aide qu'un artefact, alors que Gandalf se courbait au souvenir, un soupir quittant ses poumons, à la curiosité de Legolas et d'Aragorn, qui se tournèrent vers lui mais restèrent sans réponse.

Chapter 25: Épouvantail

Notes:

Sinon, je sais que ça va vous chambouler, mais j'ai une fois de plus tué un stylo lors de cet Inkto. Et je vais devoir bientôt changer de carnet. Je sais, c'est bouleversant xD (Je profite toujours de l'occasion)

Bonne lecture !

Chapter Text

La vie à la Comté était proche de ce que la plupart des races considérait comme le paradis.

Une météo stable aux températures douces, une nature aux couleurs vives, des moissons généreuses, des fêtes, des chants, la paix et des sourires partout.

Les hobbits aimaient leur chez eux plus que tout et dédiaient leurs vies à son entretien et son maintien.

Bien sûr, il y avait des conflits, des rancunes familiales, des mauvais perdants et des tricheurs, mais il y avait bien une raison pour laquelle ils étaient les seuls à ne pas avoir d'armée ni d'apprentissage martial : leur plus gros adversaire était les caprices éventuels de la météo. Et les soufflés qui ne tenaient pas.

Évidemment, c'était le genre de satisfaction qui ne se dévoilait qu'une fois à l'âge adulte, les plus jeunes avaient parfois du mal à comprendre cette vision des choses et pouvaient être de vraies petites pestes, juste pour la satisfaction de troubler l'harmonie régnant sur les collines vertes.

Après, ils n'avaient pas inventé l'eau chaude non plus, leurs méfaits se résumant à de menus larcins, des tentatives de goûter aux alcools dans le dos des parents, des blagues potaches que la génération d'avant avait elle-même réalisé, ainsi que celle d'avant.

Mais le délit en tête, c'était définitivement le chapardage de légumes. Particulièrement ceux plantés et bichonnés pour les concours, comme les fameuses tomates de Bilbo Bessac ou tout simplement pour le sport, avec les trois chiens dressés du père Maggote vous courant après pendant que celui-ci vous insulte jusqu'à la cinquième génération.

Et peu importe toutes les idées mises en place par les anciens voleurs afin de protéger leurs propres récoltes, il y aura toujours un jeune hobbit pour trouver une nouvelle alternative.

Chapter 26: Caméra

Notes:

Petit retour de notre petit UA moderne

Bonne lecture !

Chapter Text

Les films de vacances étaient de ceux qu'on enregistrait pour ne jamais les regarder.

C'était une vérité que Bilbo refusait de tout cœur. Et pour bien le prouver, il avait instauré comme tradition de Noël leur visionnage, au grand plaisir de Frodon qui gloussait aux bêtises qu'il avait pu faire ou dire quelques mois auparavant, interpellant ses oncles pour être sûr qu'ils avaient bien vu et entendu.

C'était le comportement de Frodon qui plaisait le plus à Thorin, celui-ci se concentrant bien plus sur sa version en chair et en os que celle du téléviseur, l'attrapant au vol quand il décidait de les escalader pour revenir sur le canapé, dont il était très vite tombé pour se rapprocher de l'écran.

Frodon était un petit hobbit très agité, toujours en mouvement. Il était plutôt avare en mots, réfléchissant longuement avant d'ouvrir la bouche, fronçant les sourcils avec sérieux, en imitation de la grimace concentrée de Bilbo lorsqu'il est assis à son bureau, c'était plutôt mignon.

Ça lui rappelait l'enfance de Fili et Kili et d'autres souvenirs liés à cette époque, ce qui ne manquait pas de le rendre nostalgique, alors qu'il tirait sur les couvertures à grosses mailles autour de son mari hypnotisé par les images ou rattrapant la tasse de Frodon avant qu'il n'en répande le contenu un peu partout lors de ses affairements.

C'était des petites soirées tranquilles avec la cheminée grondante ou à la chaleur des radiateurs, tous les trois sur leur canapé le plus confortable, submergés de couvertures faîtes main, une tasse de chocolat chaud noyé de mini marshmallows à la main, des biscuits sortis du four dans l'autre.

Quand ils avaient fait le tour de leur réseau de souvenirs, Bilbo s'extirpait de son cocon pour éteindre et ranger, sortir le tourne-disque et mettre un vinyle, une musique un peu désuète s'élevant.

Parfois, Thorin le rejoignit et l'attrapait par les hanches, l'encourageant dans une petite danse qui le faisait alors piquer un immense fard d'embarras et de plaisir, sous les rires de son neveu.

Chapter 27: Route

Notes:

J'ai commencé la lecture du Silmarillon. Youpi, une nouvelle traduction, super méga chouette (ノ◕ヮ◕)ノ*:・゚✧

Et sinon, a y est, je range le carnet qui aura servi pour 2021, 2023 et cette année !

Bonne lecture !

Chapter Text

L'une des raisons du temps que le trajet leur avait pris, venait entre autre de l'état du chemin qu'ils empruntaient. Et de la prolifération des gobelins, bien sûr, mais ça allait avec !

En effet, avec les temps de moins en moins sûrs, plus grand-monde ne s'amusait à arpenter Arda à moins d'y être forcé. Ou de faire partie des Rôdeurs.

Alors, entre les routes abandonnées et devenues impraticables, les suppléantes à peine dégagées et à la terre encore molle et non tassée par des siècles de déambulation, la végétation et la faune non entretenues et inhabituées aux allées-et-venues, des menaces n'attendaient qu'un signal pour s'en prendre à eux.

Bilbo regrettait sa si bonne vue, comparée à celle de Gandalf ou des nains, le rendant capable de discerner une partie des dangers se cachant dans la pénombre, frissonnant d'effroi alors que son esprit en roue libre lui montrait toutes les possibilités qui pourraient arriver.

C'était pareil lors de leur traversée des montagnes de brume, et ce fut pire lors de celle de la forêt de Grand'Peur.

Non damés, non entretenus, ces chemins lui avaient ainsi fait découvrir ces premières blessures aux pieds et un inconfort qui lui était encore inconnu jusque-là.

Même le dernier tronçon jusqu'au Mont Solitaire n'était plus balisé, les forçant à tâtonner dans la Désolation de Smaug, trébuchant sur les ruines du Val ou les restes de ce qui avait été une végétation luxuriante.

Et dans la Montagne même…

Les murs affaissés, les escaliers effondrés, les plafonds écroulés, les trous un peu partout… il était dangereux de s'y diriger, et quasi labyrinthique.

Mais la route du retour ne parut pas plus confortable ou agréable lorsque Bilbo tourna le dos aux tombes et au Mont.

Chapter 28: Géant

Notes:

Quand votre personnage principal est un hobbit, tout le monde a l'air géant, en comparaison.

Ah, et, c'est dans le livre "Devant son imposante silhouette, Gandalf semblait avoir rétréci".

Bonne lecture !

Chapter Text

Quand ils arrivèrent sur les terres de Beorn, Bilbo ne se sentit jamais aussi petit.

Tout lui paraissait si immense, que ce soit les végétaux ou les animaux. Même les abeilles étaient immenses !

Malgré lui, il ne put s'empêcher d'imaginer la taille de la ruche qui devait les abriter, ainsi que la quantité de miel qu'elles devaient produire, malgré sa peur d'éventuelles piqûres.

Mais Gandalf ne lui laissa pas le temps de rêvasser et l'invita à l'accompagner saluer leur probable hôte.

Quand celui-ci se montra, Bilbo hésita à reculer afin de soulager sa nuque dans son besoin de regarder son visage alors qu'ils parlaient.

Même le sorcier paraissait rétrécir en sa présence, ce qui n'était pas rien !

N'écoutant que d'une oreille le récit que celui-ci entreprenait de monter pour charmer le change-peau, le hobbit tentait de se remémorer si c'était aussi le cas lors de leur séjour à Fendeval, mais il n'était pas totalement sûr de ses souvenirs.

Heureusement qu'ils étaient assis, même si l'herbe était trop loin pour ne serait-ce que frôler le bout de ses orteils, tellement le banc était haut pour lui, car le récit fut long, en plus d'être entrecoupés par Beorn à chaque fois que Gandalf modifiait le nombre qu'ils étaient, au point que le soleil était couché depuis longtemps lorsque la conclusion fut.

Mais le vertige était loin d'être fini. Quand ils entrèrent enfin dans la demeure dans laquelle les différents animaux mirent la table, la hauteur sous plafond rappela aux nains leurs demeures.

Au moins, la table était basse et seul Gandalf eut des difficultés pour s'y glisser, alors qu'ils purent se repaître des produits frais et savoureux comme s'ils avaient jeûné depuis des mois.

Et ce fut ainsi, le ventre plein et dormant debout, que Bilbo eut la satisfaction de s'allonger sur une couchette dont le confort n'avait pas à rougir, et qu'il put sombrer, laissant les nains à leur chanson et Gandalf à ses machinations.

Chapter 29: Navigateur

Summary:

J'ai franchement hésité sur l'angle à prendre, et voilà :

Bonne lecture !

Chapter Text

Les Hobbits n'étaient pas connus pour leurs prouesses en natation.

Les longues heures passées dans la Rivière de la Forêt, invisible, à veiller sur les tonneaux dans lesquels Bilbo avait fourré les nains pour les libérer des geôles du palais de Thranduil, l'avait rendu encore plus frileux envers cette discipline.

Le décès de ses cousins, Drogon et Primula, suite à un accident de bateau sur le Brandivin, avait renforcé sa négativité à cette encontre, malgré les habitudes des Touc et des Brandibouc d'y traîner.

Frodon, lui, n'avait pas de grand avis sur la question, bien qu'il partageait celui commun de la plupart des Hobbits, qu'il valait mieux en rester loin, malgré ses visites auprès de la famille Touc et Brandibouc.

Évidemment, lorsqu'il apprit les circonstances autour du décès de ses parents, un frisson de malaise le secoua, mais il ne put complètement condamner cette pratique, conscient que cette noyade tenait plus du manque de chance et de l'incapacité de feu son père à nager.

En réaction, ni lui ni son oncle n'étaient particulièrement à l'aise lorsqu'ils devaient s'approcher du Brandivin, sans être pour autant frappé de terreur comme tant d'autres.

Alors, lorsqu'ils rejoignirent la Dernière Chevauchée des Gardiens de l'Anneau à la Pointe-aux-Bois, afin de prendre la direction des Havres Gris et de là embarquer pour les Terres Immortelles, leur quiétude n'était que de façade.

Bien sûr, ils avaient confiance en l'équipe elfique, tout comme en Gandalf, Elrond et Galadriel, pour s'assurer que tout se passe au mieux. Mais il y avait des craintes qu'on ne parvenait à taire malgré tous nos efforts, et plus particulièrement après avoir subi les affres d'un anneau empoisonné qui avait pour habitude de jouer avec.

Au moins n'étaient-ils pas seuls pour affronter cette épreuve et purent-ils compter sur leur cousin pour se rassurer, loin du regard des Elfes ou de Gandalf.

Ce fut d'ailleurs les premiers mots que Frodon adressa à son ami Sam, lorsqu'il les rejoignit.

Chapter 30: Violon

Notes:

Ça peut aussi bien se tenir dans l'UA moderne ou dans une version canon-fix où Thorin et ses neveux ne meurent pas. Au choix !

Ah et, durant ma lecture du Silmarillon, après avoir lu la préface, écrite par Christopher Tolkien, j'ai décidé de démarrer par l'index des noms. Et là. « Il captura Sauron puis fut séduit par lui » Qu'avez-vous exactement fait dans les cachots ?

C'est tout bête, mais c'est le genre de trucs qui me font marrer. C'est comme l'ancêtre fée côté Touc, chez les hobbits. Lorsque Tolkien l'a écrit, il n'avait sûrement pas cette pensée. Mais voilà, des décennies plus tard, y'a les vilains fans qui décident de déformer, et pouf, ça donne la possibilité à Bilbo d'enfanter. Et moi, je vais peut-être shipper Sauron avec Ar-Pharazôn/Tar-Calion. (¬‿¬)

Bref, demain, dernier jour, avec le sens révélé des thèmes (´▽`ʃ♡ƪ)

Bonne lecture !

Chapter Text

Bilbo avait mis un point d'honneur à élever Frodon comme n'importe quel petit hobbit, et la socialisation en faisait parti.

Or, les nains l'étaient aussi, et jamais Bilbo n'aurait pensé à empêcher son neveu d'y participer.

Lors de son adoption, tous les amis de Thorin s'étaient précipités pour le voir, l'accueillir et surtout le fêter.

Ç'avait été une fête la plus naine qui soit, tout en musique, chants, danses et nourritures dans tous les sens.

Au début, Bilbo avait angoissé à l'idée que Frodon prenne peur ou soit effrayé, qu'il pleure ou ne parte en courant. Thorin en avait d'ailleurs pris pour son grade quand il lui avait avoué avoir envoyé les invitations. Depuis, le canapé l'avait accueilli, le temps que son mari se calme.

Heureusement pour tout le monde, Frodon avait adoré et avait couru vers chaque nain pour l'observer jouer de son instrument, curieux de toutes ces choses qu'il n'avait jamais vu jusque-là.

Mais ce n'était rien comparé, au moment où Thorin sortit sa harpe et commença à en pincer les cordes.

Son fils tout neuf s'était alors précipité à ses côtés, comiquement penché pour fixer l'instrument, ses yeux brillant pratiquement sous son émerveillement.

Le coucher cette nuit-là avait été une véritable épreuve, et Bilbo ne fut nullement surpris de l'apercevoir une poignée de minutes plus tard. Pour la sauvegarde de ses nerfs, il décida de ne pas réagir et de le laisser faire. Le sourire que le petit hobbit affichait valait bien une nuit blanche !

Les années passant, d'autres réunions furent organisées, certains venaient avec leurs partenaires ou leurs enfants, au plaisir de Frodon qui ne se lassait pas de rencontrer de nouvelles personnes.

Mais Thorin sortit sa harpe à d'autres occasions, enchantant toujours plus son neveu qui devint son plus fidèle auditeur, toujours volontaire pour l'écouter, peu importe le moment.

Et, évidemment, Bilbo l'avait vu venir à des kilomètres…

— Mon oncle, je veux apprendre à jouer de la harpe !

Chapter 31: Repère

Notes:

Et c'est le dernier texte !

Bravo à tous ceux ayant tenté leur chance ou qui ont suivi, j'espère que tout s'est bien passé pour tout le monde !

Bonne lecture !

(See the end of the chapter for more notes.)

Chapter Text

Lorsque la porte de Cul-de-Sac se referma derrière lui, Bilbo se laissa tomber à terre, les épaules basses.

Le trajet depuis Erebor jusqu'à son smial n'avait pas été plus rapide, simplement plus paisible, avec une météo plus plaisante. Et pourtant, une certaine lourdeur ne le lâchait plus.

Il n'y avait pas trop prêté attention au début, mettant ça sur la retombée d'adrénaline ou l'ambiance glauque de la Montagne Solitaire. Puis, quand les journées s'accumulèrent et la distance augmenta, il pensa, cette fois, que c'était juste de l'anxiété liée à la tranquillité quasi surnaturelle de leur trajet, si loin de ce qu'ils avaient vécu.

Mais, maintenant, il ne voyait aucune excuse pour se mentir.

Maintenant qu'il était chez lui, dans sa Comté natale, dans le smial construit par ses parents, entourés de hobbits…

Pourquoi son cœur se serrait-il comme ça ? Pourquoi ses yeux le brûlaient autant ? Pourquoi sa gorge se tordait ainsi ?

Bilbo avait vécu suffisamment d'années pour tester tout un panel d'émotions, peu lui étaient étrangères. Et pourtant, il se retrouvait démuni face à ce qu'il ressentait à l'instant précis.

C'était comme… comme s'il manquait un tout petit quelque chose pour qu'il accède complètement à ce qu'il ne ressentait qu'imparfaitement. Comme s'il devait faire un pas supplémentaire pour y faire face correctement.

Un poing froissant sa tunique, l'autre enfoui dans les boucles de sa chevelure, Bilbo, lentement, se roula pratiquement en boule, alors qu'il tentait une introspection bâclée, épuisé par les récents événements et effrayé par ce qu'il pourrait découvrir.

Plus tard ce jour-là, lorsque Hamfast son jardinier vint toquer pour s'assurer qu'il avait pu récupérer assez de ses biens pour être confortable, il n'obtint aucune réponse et il ne put non plus pousser la porte.

Inquiet, il colla son oreille au panneau de bois, à la recherche du moindre son qui pourrait lui indiquer la situation actuelle.

Mais seuls de violents sanglots lui parvinrent.

Notes:

Et nous y voilà ! C'est fini pour cette année~

Petit tour des thèmes, ceux avec * sont ceux du UA moderne :

Sac à dos : Bilbo prépare son sac pour son périple avec la Compagnie ;

Découvrir : Frodon se faufile pour lire les écrits de son oncle et veut découvrir ce qui se passe après ;

Bottes : Bilbo est curieux des bottes de Gandalf, puis envie celles des nains suite à des blessures sur ses nez ;

Exotique : Les Hobbits, en général, ont un côté exotique aux yeux des nains ;

Jumelles : Les Aigles ont une vue perçante ;

Trek : Tous les mauvais côtés de la traversée de la forêt de Grand'Peur ;

*Passeport : Bilbo prépare les affaires pour les vacances et cherche les passeports ;

Hike : L'empressement avec lequel est parti Bilbo, puis Frodon à son tour, pour quitter la Comté et partir à l'aventure ;

*Soleil : Bilbo, Thorin, Frodon, Kili et Fili passent des vacances au soleil

Nomade : Les nains d'Erebor forcés de devenir nomades après avoir été mis dehors par Smaug ;

En-Cas : Les pensées de Bilbo sur la vie de Hobbit et leurs actuelles restrictions alimentaires ;

À distance : Thorin cherche sa montagne natal et se trouve éloignée d'elle pendant des siècles ;

Horizon : Du pic de la Montagne Solitaire, Smaug contemple la Désolation qu'il a provoqué ;

Roam : Les déambulations qui ont mené Sméagol à devenir Gollum ;

Guide de voyage : Le "livre rouge de la Marche de l'Ouest", écrit par Bilbo, puis Frodon, etc, est devenu une référence ;

Grincheux : Thorin aurait pu avoir ce nom dans une version alternative de Blanche-Neige ;

*Journal intime : Frodon écrit dans son journal pendant ses vacances ;

*Conduire : Thorin a le volant pour une bonne partie du trajet du retour ;

Crête : Bilbo n'est pas sensible à la beauté de la Montagne. Montagne et ses crêtes ;

Inexploré : Ori, Fili et Kili découvrent Erebor qu'ils n'ont jamais connu en-dehors des récits ;

Rhinocéros : Dwalin a des manières de rhinocéros ;

Camp : Comment le camp est monté pendant la quête d'Erebor ;

Rouille : Dard et la cotte de maille présentent des signes de rouille (ou équivalent) ;

Expédition : Gandalf regrette d'embarquer tant de jeunes gens dans des expéditions qui les concassent ;

Épouvantail : Les épouvantails ne servent à rien contre les rapines hobbitiques.

Caméra : Thorin, Bilbo et Frodon regardent les films de leurs vacances ;

Route : Réflexion sur les routes prises durant la quête ;

Géant : Beorn et son domaine sont immenses, comparés à Bilbo ;

Navigateur : Bilbo et Frodon s'en remettent à l'équipage elfique ;

Violon : Y'a sûrement un violon dans l'orchestre (。_。) ;

Repère : Bilbo se rend compte qu'en perdant Thorin, il a perdu un repère.

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